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lundi 22 mai 2017

Vladimir Poutine est-il vraiment le grand méchant loup de la diplomatie internationale?


Crimée, Syrie, interférences dans les élections américaines puis françaises… La Russie est depuis quelques années sur tous les fronts de la diplomatie. Une reprise en main musclée qui fait presque passer Vladimir Poutine pour le nouveau grand méchant de la scène internationale. Mais derrière ses prises de position et nombreux soupçons, quelle est la part de réalité et quelle est la part de fantasme? Et surtout quelles seraient alors les réelles intentions du président russe?
Pour approfondir le sujet, le site américain Quartz est allé interroger le journaliste Mikhail Zygar, auteur du livre All the Kremlin's Men: Inside the Court of Vladimir Putin pour lequel il a interviewé sous couvert d'anonymat de nombreuses figures clés du Kremlin. Selon cet observateur privilégié du pouvoir,
Poutine pousse à l'établissement d'un nouvel ordre mondial semblable à celui établi à Yalta en 1944. Le Conseil de sécurité de l'ONU affaibli, il veut pouvoir parler d'égal à égal avec les présidents américains ou chinois et la Chancelière allemande. «Il veut que tous ses partenaires partagent la même approche faite de pragmatisme et de cynisme», précise Zygar, qui décrit Poutine comme un chef très paranoïaque et persuadé de faire ce qui est bien pour son pays.

Hystérie médiatique

Rétablir la place de la Russie au rang de superpuissance, s'imposer comme un leader fort pour éviter les risques d'éclatement après la poussée des révolutions dites de couleur et arabes: les objectifs de Poutine sont connus. C'est sur la stratégie pour y arriver que les choses sont un peu plus complexes. Pour Zygar, «cette image d'un Poutine agressif qui essaierait d'imposer sa vision au monde au prix de manipulations à l'échelle internationale est une exagération très hollywoodienne». Il ajoute: «Vladimir Poutine n'est pas le mauvais génie de tout ce qui se passe dans le monde. Personne n'aurait l'intelligence nécessaire pour faire aboutir un plan aussi machiavélique à cette échelle. Ce n'est pas quelqu'un de très stratège. Il a une vision et quelques tactiques.»
Pour appuyer son propos, il prend l'exemple de la Crimée où tout s'est décidé dans la précipitation en l'espace de trois mois quand ses conseillers ont persuadé Poutine que les Américains voulaient imposer un président moins favorable à la Russie. Selon Zygar, les actes de piratage des campagnes électorales américaines et françaises n'ont pas été commandités par le Kremlin, même si celui-ci a pu être au courant de ces agissements. «Les politiciens ne peuvent pas dire “vole 4 milliards de dollars et tue cette journaliste” ou “organise le piratage d'un tel gouvernement”, détaille le journaliste. Généralement, c'est plutôt de l'ordre de “fais ce que tu as à faire” et tous ceux qui veulent se faire bien voir du pouvoir et en ont les moyens prennent les initiatives.» Sans que le président n'ait à se mouiller personnellement.
Depuis de nombreux mois, le site d'information indépendant The Intercept, crée par Glenn Greenwald, Jeremy Scahill et Laura Poitras, dénonce ainsi l'hystérie des médias sur l'influence que peut avoir la Russie sur les affaires américaines. Dans une vidéo postée sur les réseaux en fin de semaine, Glenn Greenwald explique que faire des soupçons en cours sur les connexions russes de l'administration Trump «la plus grave accusation jamais portée à l'encontre d'un président est une vaste blague». Surtout comparée aux très nombreuses victimes civiles anonymes de la guerre des drones ou aux enfermements de citoyens sans procès à l'échelle de la planète après le 11-Septembre. Une manière de tenter de ramener les choses à leur juste mesure.


Boris Bastide — 

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