news alert

>NEWS ALERT: Stand Up and Fight for Cambodia’s survival !! រួមឈាមខ្មែរអើយ គប្បីភ្ញាក់ឡើង !!!! គ្មានកម្លាំងបរទេសមកពីក្រៅណាមួយអាចផ្តួលរំលំបនអាយ៉ង ហ៊ុនសែននិងអាយួនបានទេ។ គឺមានតែកម្លាំងប្រជាពលរដ្ឋខ្មែរបះបោរកេណ្ឌគ្នាតាមច្បាប់ធម្មជាតិទេដែលអាចរំដោះស្រុកខ្មែរបាន។ នាំគ្នាទៅបោះឆ្នោតជាមួយអាយួននិងអាយ៉ងហ៊ុនសែនដើម្បីអ្វី ? ខ្មែរអើយក្រោកឡើងតស៊ូដើម្បីជាតិខ្មែររស់ !! Hand in hand we stand !! Shoulder to Shoulder we march !! Heart to Heart we rearch!! Stand Up and Fight for Cambodia’s survival !!

mardi 7 février 2017

Immigrés, Australie, Berkeley… Trump se met plus que jamais le monde à dos

Donald Trump, avec son conseiller à la sécurité national, Michael Flynn, et Steve Bannon, lors de sa conversation téléphonique mouvementée avec le Premier ministre australien, Malcolm Turnbull, le 28 janvier. Photo Jonathan Ernst. Reuters 
Le nouveau président américain s'est notamment illustré ces derniers jours avec son décret anti-immigration et par la mise en scène façon télé-réalité de la nomination du nouveau membre de la Cour suprême.
·      Immigrés, Australie, Berkeley… Trump se met plus que jamais le monde à dos

Samedi 28 janvier

L’Amérique se replie

Une grand-mère soudanaise, un couple iranien de 83 et 88 ans, un enfant de 5 ans, un ancien interprète irakien de l’armée américaine : tous ont été détenus à leur arrivée aux Etats-Unis, souvent menottés, en dépit de leurs papiers en règle,
visa ou carte de résident. Ce samedi 28 janvier restera le jour sombre où l’Amérique de Trump a commencé à fermer ses portes, tournant le dos à sa tradition d’accueil au nom de la chimère de l’antiterrorisme. Les milliers de manifestants venus crier leur colère dans les aéroports entretiennent une certaine foi en l’Amérique. Mais face à un président déterminé à attiser les peurs et à donner des gages à son électorat teinté d’islamophobie, la société civile semble bien démunie.

Dimanche 29 janvier

Le flou artistique

Trente-six heures après la signature du décret anti-immigration de Donald Trump, le flou règne dans les aéroports américains. Des ressortissants des sept pays concernés restent détenus, malgré une décision de justice rendue en leur faveur la veille au soir. Aux ordres de la Maison Blanche, les forces de l’ordre promettent de continuer à appliquer le décret. Certaines voix s’élèvent pour dénoncer un début de crise constitutionnelle. La portée du décret fait également débat. Les détenteurs d’une green card de résident sont-ils concernés ? Non, disait vendredi soir le département de la Sécurité intérieure. Oui, assurait samedi matin la Maison Blanche. Finalement, non, décrète dimanche le chef de cabinet de Trump. Résultat d’une improvisation totale, aussi bien dans la rédaction que dans la mise en œuvre de ce décret. A la baguette : le sulfureux conseiller stratégique Steve Bannon, dont l’influence grandissante à la Maison Blanche est sans doute l’information la plus inquiétante de la semaine.

Lundi 30 janvier

Et revoilà Obama

En huit ans, George W. Bush n’a jamais critiqué la politique de son successeur. Barack Obama, lui, aura tenu dix jours. Le président sortant avait promis de rester silencieux sauf si les valeurs «fondamentales» de l’Amérique étaient menacées. Le décret anti-musulmans, rédigé à la va-vite et en secret par une poignée de conseillers, a suffi à sonner l’alarme. Dans un communiqué, où le nom de Trump ne figure pas, Obama rejette catégoriquement «toute discrimination fondée sur la religion» et se félicite de la mobilisation populaire. Symboliquement, le désaveu est cinglant pour Trump, déjà noyé sous une vague de critiques. Le même jour, la chancelière allemande dénonce ainsi une discrimination «injustifiable». Via un canal officiel dit de «dissidence», des centaines de diplomates américains expriment eux aussi leur désaccord. «Nous valons mieux que ce moratoire», écrivent-ils. «Vous acceptez ou vous partez», rétorque en substance la Maison Blanche. Ambiance.
A lire aussi :Donald Trump : et maintenant, les données personnelles
Mardi 31 janvier

The Apprentice à la Maison Blanche

Dans le monde de Trump, tout est spectacle, tout se met en scène. Y compris l’annonce – habituellement très solennelle – d’un nommé à la Cour suprême. Face au tollé suscité par son décret anti-musulmans, le président veut détourner l’attention. Il avance donc de deux jours l’annonce de l’identité du magistrat choisi pour occuper le siège vacant au sein de la vénérable institution. Mais ce n’est pas tout : en maître de la télé-réalité, Donald Trump fait monter le suspense. Teasing sur Twitter, finalistes pressentis invités à rallier Washington, annonce en prime-time depuis la Maison Blanche. On se croirait dans une finale de The Apprentice, son ancienne émission de télé-réalité. Peu après 20 heures, la décision tombe. The winner is… Neil Gorsuch, 49 ans, juge conservateur, réputé brillant et affable. Un choix ingénieux qui met en difficulté les démocrates.

Mercredi 1 février

«Le pire appel, de loin»

On savait Donald Trump capable de beaucoup de choses. Mais personne n’aurait parié sur sa capacité à s’embrouiller si vite avec l’Australie, très proche allié des Etats-Unis. La scène, révélée mercredi par le Washington Post, date du samedi précédent. Toute la journée, le nouveau président a enchaîné les coups de téléphone avec ses homologues étrangers (Poutine, Merkel, Hollande). Vient le tour du Premier ministre australien, Malcolm Turnbull, qui se fait incendier par Trump. En cause : un accord signé entre Canberra et l’administration Obama sur l’accueil aux Etats-Unis de plus de 1 000 réfugiés interceptés par l’Australie. Turnbull demande à Trump d’honorer l’accord, ce dernier l’accuse de chercher à «exporter les prochains terroristes de Boston». Au bout de vingt-cinq minutes, Donald Trump abrège brutalement la conversation prévue pour durer une heure. Juste avant de raccrocher, il dit au Premier ministre australien que de tous ses appels de la journée, celui-ci a été «le pire, de loin».

Jeudi 2 février

Touche pas à Breitbart

6h13. Premier tweet de la journée et première menace sur le compte @realDonaldTrump. La cible de l’ire présidentielle : la prestigieuse université de Berkeley, en Californie. La veille au soir, Milo Yiannopoulos, l’un des rédacteurs en chef du site d’extrême droite Breitbart, soutien affiché du nouveau président, devait y donner une conférence. Mais plusieurs centaines de manifestants, dont certains ont brisé des vitres et mis le feu à des palettes en bois, ont contraint l’université à annuler l’événement. Ulcéré que l’une des stars de Breitbart, dont l’ancien directeur Steve Bannon est son conseiller stratégique, Donald Trump a menacé de couper les vivres à l’institution. «Si l’université de Berkeley ne permet pas la liberté d’expression et pratique la violence sur des personnes innocentes qui ont des points de vue différents – PAS DE FONDS FEDERAUX ?» menace-t-il sur Twitter.
«Je suis consterné par le fait que vous soyez prêt à priver plus de 38 000 étudiants d’accès à l’éducation à cause des actions de quelques uns», a répondu le lieutenant-gouverneur de Californie. Au-delà de cet amalgame déroutant entre une poignée de manifestants et toute une université, cette menace illustre, une fois de plus, la susceptibilité de Trump. Et sa méconnaissance totale du gouvernement qu’il dirige. Aucune loi ne lui donne en effet le pouvoir de couper les fonds à une université dans un tel scénario.
Vendredi 3 février

Tempête de décrets

Après son décret sur l’immigration, la suppression des régulations sur les déchets miniers dans les rivières, la fin des plafonds d’émissions de méthane pour les centrales électriques, le démantèlement d’une loi anticorruption à la faveur de l’industrie des énergies fossiles, Trump a signé, vendredi, un décret marquant le début du détricotage de la loi Dodd-Frank. Passée en 2010 sous Obama, elle avait pour but de réguler Wall street après la crise financière de 2008. «Nous devrions supprimer une bonne partie de Dodd-Frank, a martelé le président, vendredi matin. Parce que, franchement, je connais tellement de gens, des amis, qui ont de bonnes entreprises, mais ils ne peuvent pas emprunter d’argent parce que les banques sont restreintes par la loi Dodd-Frank.»

Difficile de voir dans ce geste, une manière de «redonner le pouvoir au peuple», tel que le milliardaire l’a scandé à la tribune du Capitole, le jour de son investiture. Dans sa frénésie signataire, le président prévoit aussi de publier un décret pour revenir sur une régulation du département du travail, qui devait s’appliquer à partir d’avril. Cette «régulation fiduciaire» exige des professionnels de la finance de faire passer les intérêts de leurs clients avant les leurs. On peut comprendre pourquoi celui qui a placé un ancien de Wall street au Trésor ne veut pas voir cette règle s’appliquer.

Par Frédéric Autran, correspondant à New York et Aude Massiot 
— 4 février 2017 à 09:55 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire