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mercredi 20 juin 2018

Séparation des familles de migrants aux Etats-Unis : la contestation prend de l’ampleur


Sept gouverneurs ont démobilisé leurs troupes de la garde nationale stationnées à la frontière. Au Capitole, Trump a été interpellé avec virulence par des élus.
  Tenant le cap malgré le déluge de critiques, Donald Trump assumait toujours, mardi 19 juin, sa politique de « tolérance zéro » aux frontières, appelant les républicains à avancer sur une vaste réforme de l’immigration qui mettrait fin aux séparations des familles de clandestins tout en finançant son mur à la frontière avec le Mexique.
Entre le 5 mai et le 9 juin, 2 342 jeunes migrants ont été séparés de leur famille, fuyant pour la plupart la violence qui ronge l’Amérique centrale. La politique du président états-unien prévoit que tous les clandestins franchissant illégalement la frontière soient poursuivis au pénal. Or les enfants ne peuvent pas êtreincarcérés, et sont donc séparés de leurs parents. Les précédents gouvernements avaient privilégié des poursuites au civil, ce qui évitait ces situations.

·Des gouverneurs rappellent leurs troupes déployées à la frontière
Les gouverneurs de plusieurs Etats des Etats-Unis – Maryland, Delaware, Massachusetts, New York, Rhode Island, Connecticut et Virginie – ont démobilisé les troupes de leur garde nationale, pour que celles-ci ne participent pas aux opérations à la frontière avec le Mexique. Donald Trump avait appelé en avril au déploiement de milliers de soldats de la garde nationale afin d’empêcher les passages illégaux.

« Plus tôt dans la journée [du mardi 19 juin], j’ai ordonné aux quatre membres d’équipage d’un hélicoptère de revenir du Nouveau-Mexique où ils étaient stationnés », a déclaré le gouverneur républicain du Maryland, Larry Hogan. « Tant que l’administration Trump continuera cette politique inhumaine, la Virginie n’assignera aucune ressource à des opérations de surveillance de la frontière qui pourraient activement ou tacitement participer à une telle politique », a pour sa part fait savoir le gouverneur démocrate Ralph Shearer Northam.
« Dans des circonstances habituelles, nous n’hésiterions pas à mobiliser des troupes quand elles sont appelées. Mais sachant la politique appliquée actuellement, je ne peux, en conscience, envoyer des troupes du Delaware contribuer à une telle mission », a abondé le gouverneur démocrate John C. Carney. L’action de ces élus reste néanmoins majoritairement symbolique, leurs Etats n’étant pas les plus grands contributeurs des troupes envoyées sur place.
·Un face-à-face virulent et rarissime au Capitole
D’autres élus démocrates ont interpellé, mardi, avec virulence le président Trump pour dénoncer les séparations de familles de clandestins. Un face-à-face rarissime dans les couloirs d’ordinaire feutrés du Capitole.
« Monsieur le président, vous avez pourtant des enfants ! Vous avez pourtant des enfants M. le président. Est-ce que vous aimeriez qu’on sépare vos enfants ? », a crié Juan Vargas, élu de Californie à la Chambre des représentants. Le milliardaire s’est contenté de se retourner et de saluer en souriant en direction des caméras, derrière cette demi-douzaine de démocrates qui portaient des photos d’enfants en pleurs et des panneaux avec le slogan « les familles doivent être ensemble ». « Arrêtez de séparer les enfants ! », lui a lancé un autre élu.
Donald Trump sortait d’une réunion d’environ trois quarts d’heures avec sa majorité à la Chambre pour parler d’une réforme de l’immigration qui peine à voir le jour. Loin de fléchir face à la controverse, il pousse les républicains, pressés de voir cesser l’avalanche de récits déchirants d’enfants séparés, à présenter un texte qui réglerait cette situation tout en comprenant ses exigences, notamment le financement d’un mur à la frontière.
Pendant la réunion, le président a assuré qu’il soutiendrait tout projet républicain de loi qui réglerait « la crise à la frontière et le problème des séparations de familles en permettant la rétention et l’expulsion des familles » sans les séparer, à condition qu’il inclue ses autres exigences : « construire le mur » à la frontière mexicaine et limiter l’immigration légale, selon son porte-parole, Raj Shah.
·La ministre de la sécurité intérieure prise à partie
Lors d’une conférence de presse organisée précipitamment lundi après-midi à la Maison Blanche, la ministre à la sécurité intérieure états-unienne, Kirstjen Nielsen, s’était affirmée comme le visage de la « tolérance zéro ». Aux cris de « honte à vous ! », mardi, des activistes ont interrompu avec fracas son dînerdans un restaurant mexicain de Washington.
« Ministre Nielsen (…), comment pouvez-vous prendre plaisir à mangermexicain alors que vous déportez et emprisonnez des dizaines de milliers de personnes venues demander l’asile aux Etats-Unis ? », lui lance un homme dans une vidéo d’une dizaine de minutes publiée sur les réseaux sociaux.
« Honte, honte, honte ! Honte à vous ! », scandent longuement les activistes de Metro DC Democratic Socialists of America, qui a organisé l’action. Dans un communiqué, l’organisation a expliqué qu’elle ne laisserait pas Kirstjen Nielsen « manger en paix alors qu’elle ordonne à ses employés d’arracher des petites filles à leurs mères et des petits garçons en pleurs à leurs pères ».
·A l’étranger, le Mexique condamne et le Canada est « interloqué »
« Je veux au nom du gouvernement et du peuple mexicain exprimer la plus catégorique et énergique condamnation de cette politique cruelle et inhumaine », a déclaré le ministre des affaires étrangères mexicain, Luis Videgaray, mardi, en conférence de presse. « Nous lançons un appel au gouvernement américain, au plus haut niveau, pour qu’il reconsidère cette politique et donne priorité au bien-être et aux droits des petits garçons et petites filles, indépendamment de leur nationalité et de leur situation migratoire », a déclaré M. Videgaray.
Au nord, le Canada est « interloqué » par la séparation des familles de migrants qui entrent clandestinement aux Etats-Unis, a dit mardi le ministre de l’immigration, Ahmed Hussen, notant qu’Ottawa « surveille » le respect du droit d’asile par les autorités américaines. « Ce qui se passe aux Etats-Unis est tout simplement inacceptable », a même ajouté Marc Garneau, ministre des transports, s’exprimant lui aussi devant les députés fédéraux.
Le Guatemala a lui aussi exprimé mardi sa « préoccupation » face aux séparations de familles arrivant clandestinement aux Etats-Unis. Le Chili également, par la voix de son ministre des affaires étrangères, Roberto Ampuero, a dénoncé mardi la politique du président Trump.
Les médiateurs des droits de l’homme du Mexique, de Colombie, d’Equateur, du Guatemala et du Honduras ont demandé à la Cour interaméricaine des droits de l’homme d’intervenir pour stopper cette politique « dangereuse ».

Le Monde.fr avec AFP |

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