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jeudi 9 novembre 2017

Donald Trump ne sera pas accueilli en sauveur ce mercredi à Pékin.


INTERNATIONAL - La première tournée du président Trump en Asie est forcément un événement, surtout quand on connaît sa propension à la boulette diplomatique. Après avoir quitté les Etats-Unis le 3 novembre et avoir visité le Japon et la Corée du Sud, il est attendu en Chine mercredi 8 novembre par le président Xi Jinping.
Pékin s'apprête à l'accueillir en très grande pompe, et à lui offrir plus de cérémonial que d'ordinaire. Garde militaire d'honneur, banquet officiel et des milliards de dollars d'accords commerciaux, la Chine veut en imposer.

Un protocole très élaboré qui arrive dans un contexte de tensions sur toute une série de sujets, du vaste déficit commercial américain à la gestion par Pékin de la Corée du Nord, son imprévisible voisin.
"C'est un homme puissant", a dit Donald Trump récemment du président chinois. "Il se trouve que je pense que c'est un type très bien", a-t-il ajouté. Pour David Dollar, spécialiste de la Chine à Brookings, il est peu vraisemblable malgré le tapis rouge déroulé que Pékin fasse beaucoup de concessions.
Et pour cause. La Chine voit bien au-delà du déficit commercial américain. Xi Jinping est surtout connu depuis plusieurs années pour son plan à long terme qui vise à remettre en cause l'hégémonie américaine, économique et militaire, au moins en Asie.
Voici comment.
La réouverture des routes de la soie
La route de la soie désigne les anciens itinéraires de commerce entre l'Asie et l'Europe. Par voie de terre et de mer, ces routes auraient été pratiquées dès 2000 avant notre ère, avant d'être progressivement désertées à partir du XVe siècle, puis définitivement après l'ouverture du canal de Suez (1867).
Le grand projet de Xi Jinping est tout simplement de les ressusciter. Le 21 avril 2016, un premier convoi ferré a ainsi rallié Wuhan à Lyon en 15 jours, après un périple de 11.000 kilomètres. Le 23 février, Bernard Cazeneuve, alors Premier ministre de passage en Chine, a assisté à l'arrivée en sens inverse d'un train chargé de bouteilles de Bordeaux et de pièces détachées en provenance des usines PSA.
La Chine a aussi l'intention de financer la construction d'un chapelet de ports, ces anciens comptoirs, qui rallient l'Europe en passant par l'océan indien et la mer méditerranée. Ce n'est pas un hasard si la Chine a racheté le port du Pirée, à Athènes, en janvier 2016. Le groupe Cosco s'est engagé à investir 350 millions d'euros dans ce qui sera son terminus européen.
"Ce qui est nouveau, c'est que le sens des routes de la soie s'est inversé", analyse Jean-François Di Meglio, président du think tank Asia Centre, interrogé par Europe1. "La première route de la soie marchait avant tout dans l'intérêt de l'Occident. Cette fois, c'est la Chine qui prend l'initiative et compte en profiter."
Mi mai, lors du sommet à Pékin sur "Obor" (One belt, one road), Xi Jinping a rassemblé un "G20 réapproprié", selon les termes de Jean-François Di Meglio, présent pour l'occasion. Vladimir Poutine, Recep Erdogan pour la Turquie, Alexis Tsipras pour la Grèce ou encore la présidente du FMI et le secrétaire général de l'ONU.
En revanche, les Etats-Unis ont décliné l'invitation, tout comme les dirigeants européens du G7, à l'exception de l'italien Paolo Gentiloni. Comme un boycott de la concurrence?
La nouvelle banque chinoise qui bouscule le FMI
C'est le bras armé financier de la nouvelle route de la soie. Face au monopole des Etats-Unis sur les grandes institutions financières internationales que sont le FMI et la Banque mondiale, la Chine a lancé en 2015 la Banque asiatique d'investissement pour les infrastructures (BAII).
Comme pour le FMI, elle compte de nombreux pays actionnaires, 57 au total pour le lancement en 2015. Malgré les réticences et les mises en garde des Etats-Unis, la France, l'Allemagne, le Royaume-Uni, ou l'Italie en font partie, tandis que les Etats-Unis, et le Japon et l'Inde, les deux grands rivaux régionaux, ont décliné l'offre.
Normal, son but est justement de s'affranchir de la tutelle américaine pour décider du financement de grands projets d'infrastructure. Au Pakistan, ce sont des dizaines de milliards de dollars qui financent un véritable "plan Marschall" pour créer une route des cols de l'Himalaya au port de Gwadar.
En Ethiopie, le port de Djibouti s'est aussi mis au chinois sous l'impulsion de grands travaux, tandis qu'une ligne de chemin de fer a été construite pour le relier à la capitale Addis-Abeba. En tout, des dizaines de ports doivent être développés et des milliers de kilomètres de voies ferrées construits.
Imposer le yuan en Asie à la place du dollar
Cela peut sembler très technique, le sujet est pourtant crucial à long terme. La Chine a pour ambition d'imposer la yuan comme monnaie de référence, et, surtout, comme monnaie de change sur les marchés internationaux à la place du dollar.
Kézako? Aujourd'hui, l'écrasante majorité du commerce international est facturé en dollar, y compris celui de la dette publique. Demain, la Chine rêve que le yuan occupe le même rôle. "Elle se dit que comme premier exportateur mondial, elle pourrait se délivrer des risques de change avec le dollar, éviter la dépendance à l'économie américaine", analyse Philippe Crevel, président du Cercle de l'épargne.
Il en va ni plus ni moins de la stabilité économique de l'Asie. En 1998, c'est la remontée des taux d'intérêts américains par la Fed qui est à l'origine de la crise asiatique. Le changement des taux a provoqué une dépréciation des monnaies asiatiques, plongeant dans le rouge certains pays dont la dette devait être remboursée en dollars.

Accessoirement, l'influence de la Chine sur ces pays serait grandement accrue...

07/11/2017 16:08 CET |
Jean-Baptiste Duval Jean-Baptiste Duval
est chef de rubrique Economie et Technologie au HuffingtonPost. 

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