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jeudi 13 avril 2017

Peine de mort dans le monde: des chiffres souvent tronqués

Rapport d'Amnesty sur les exécutions et les condamnations à mort dans le monde en 2016© ANTHONY WALLACE / AFP

Le rapport annuel d’Amnesty International sur le nombre de condamnations à la peine capitale vient de paraître. Si le nombre d’exécutions a baissé dans le monde – 1032 contre 1634 en 2015 –, les condamnations ont atteint un pic. Au moins 18.848 personnes attendent dans le couloir de la mort. Et la Chine reste le pays où l’on exécute le plus.

Les chiffres de la peine de mort dans le monde sont à prendre avec circonspection. Hormis quelques démocraties qui répondent spontanément aux demandes des ONG, tous les chiffres ou presque sont biaisés.
 
Il y a d’abord le cas de pays comme la Chine ou le Vietnam, où la peine de mort est un secret d’Etat, et donc où les informations sont minimales. Ainsi, aucune communication n’est faite, par exemple, sur les cas d'étrangers impliqués dans un trafic de stupéfiants, ni pour les cas de terrorisme. Amnesty estime que le nombre de condamnations à mort se compte en milliers. La Chine demeure le pays qui exécute le plus de personnes, bien plus que tous les pays du monde réunis.

La Chine montrée du doigt
Il semble toutefois que le nombre de condamnations à mort ces dernières années diminue. Chen Guangzhong, professeur émérite à la faculté de Sciences politiques de Pékin, cité par Amnesty, confirme cette baisse. «De ce que je sais, ces dix dernières années le nombre est passé de 10.000 à un nombre à quatre chiffres.» Mais cela, précise l’ONG, reste impossible à vérifier.
 
Depuis peu en Chine, l’obligation d’une procédure d’appel auprès de la Cour suprême permet de restituer une certaine réalité. Ainsi, la cour suprême a analysé 931 cas, bien plus que le chiffre officiel publié par le pouvoir central, qui annonce 85 condamnations à mort.
 
Rarement le bon chiffre
Tout le travail des ONG ou de l’ONU est de mettre la pression sur les gouvernants, afin qu’ils donnent des chiffres. Un effort permanent, renouvelé chaque année, qui porte ses fruits. Ainsi en 2016, la Malaisie, sous pression de son Parlement, a pour la première fois publié des chiffres. On y apprend que plus de 1000 condamnés attendent dans le couloir de la mort.
 
Les données fournies sont en général minimisées, souvent pour faire bonne figure sur la scène internationale. L’Iran, par exemple, ne donne qu’une partie des chiffres. Ainsi, les autorités iraniennes ont annoncé 242 exécutions. Amnesty a contacté des gens sur place: les avocats, les familles des condamnés, les ONG mobilisées sur le sort d’une personne. A l’issue de son enquête, Amnesty arrive au double du chiffre donné par Téhéran.
 
Le Vietnam avait déclaré trois exécutions en 2014. Or, selon les chiffres remis en 2017 par les autorités vietnamiennes, entre 2013 et 2016 il y a eu 429 exécutions, soit en moyenne 143 par an.
 
Bonne foi
Parfois, c’est de pure bonne fois que les chiffres donnés sont sous-estimés. C’est notamment le cas pour des Etats fédéraux dont les données remontent parfois mal jusqu’au pouvoir central. L’Inde que l’on qualifie pourtant de plus grande démocratie du monde se fait ainsi tirer l’oreille pour donner des chiffres fiables.
 
Bref, ce rapport annuel est plus une estimation qu’un état des lieux précis de la situation. «Il convient de ne pas être dupe des chiffres fournis par certains Etats», précise Anne Denis d’Amnesty France à Géopolis. Ainsi, depuis 2009, la Chine est exclue du classement. Pékin exploitait systématiquement les données pour valoriser sa politique.

Par Jacques Deveauxle 11/04/2017 à 17H28

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