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jeudi 20 avril 2017

Brexit: le Parlement britannique dit oui aux législatives anticipées

Les députés britanniques ont donné le feu vert à l'organisation de législatives anticipées le 8 juin comme le réclamait la Première ministre conservatrice Theresa May, qui souhaite ainsi avoir "une meilleure main" pour négocier le Brexit.
Mme May, dont l'annonce a pris tout le monde de court mardi, a besoin de l'aval des deux tiers de la chambre basse du Parlement de Westminster pour appeler les Britanniques aux urnes avec trois ans d'avance.

Les députés ont dit oui par 522 voix pour et 13 contre. La majorité des deux tiers nécessaire a donc été facilement réunie.

Le résultat paraît acquis puisque les principaux partis d'opposition approuvent l'organisation du scrutin, même si le SNP écossais a prévu de s'abstenir.
Jeremy Corbyn, le chef du Parti travailliste, a annoncé y être favorable, même s'il joue sa tête si le Labour encaisse le camouflet largement anticipé.
Le Labour est en effet distancé de plus de 20 points par les conservateurs dans les derniers sondages et s'il "subit une défaite sévère, Corbyn partira", pronostique Wyn Grant, professeur de sciences politiques à l'université de Warwick.
Une faiblesse dont Mme May veut profiter pour conforter sa majorité, actuellement de 17 sièges. Les premières projections indiquent que les Tories pourraient porter leur majorité à plus de 100 députés, dans une Chambre des Communes qui compte 650 sièges.
- Opportunisme -
Plusieurs députés travaillistes ont d'ores et déjà annoncé qu'ils ne se représentaient pas. L'ancien ministre conservateur des Finances, George Osborne, se met lui aussi en retrait pour se consacrer à son nouveau travail de rédacteur en chef du quotidien londonien The Evening Standard.
Si les critiques accusaient Mme May, qui a démenti pendant des mois vouloir bouleverser le calendrier électoral, d'agir par pur opportunisme, elle a assuré que ses opposants ne lui avaient pas laissé le choix.
Malgré le soutien apporté en mars par le Parlement au déclenchement de la procédure de divorce avec l'UE, elle dit craindre des blocages qui affaibliront la position de Londres dans les négociations avec Bruxelles, qui doivent démarrer début juin.
"Les partis d'opposition avaient l'intention d'entraver le processus du Brexit", a-t-elle déclaré mercredi à BBC Radio 4. Des élections anticipées "vont permettre d'avoir une meilleure main dans les négociations" avec l'UE, a-t-elle ajouté.
Mais pour un diplomate européen, "la bonne nouvelle côté européen, c'est que du coup elle sera moins fragile pour encaisser toutes les concessions qu'elle devra faire".
Pour la Commission de Bruxelles, ces élections inattendues ne modifient pas le calendrier. "Les négociations devaient commencer au mois de juin de toute façon", a indiqué son porte-parole en chef, Margaritis Schinas.
- 'Saboteurs' -
Le quotidien The Guardian estime qu'avec ce scrutin anticipé Mme May veut montrer que le Brexit est irréversible. Tim Farron, le chef du parti libéral-démocrate, pro-UE, préfère y voir une "chance pour changer la direction" prise par le Royaume-Uni et "éviter le désastre d'un Brexit dur", impliquant une sortie du marché unique.
En réponse, le tabloïd europhobe Daily Mail a appelé en Une à "écraser les saboteurs" pro-UE.
Le jeu n'est pourtant pas dénué de risques pour Mme May, en particulier en Ecosse où le Parti national écossais (SNP, au pouvoir), pro-UE, compte utiliser le scrutin pour légitimer le nouveau référendum d'indépendance qu'il réclame.
"Si le SNP l'emporte dans les circonscriptions écossaises, la tentative de Theresa May de bloquer" le référendum "se réduira en poussière", a tonné la Première ministre de l'Ecosse, Nicola Sturgeon, devant le Parlement de Westminster.
Mme May pourrait aussi être confrontée à la lassitude des électeurs, qui vont connaître leur quatrième vote crucial pour l'avenir du Royaume-Uni en quatre ans, après le référendum sur l'indépendance de l’Ecosse en 2014, les législatives de 2015 et le référendum sur le Brexit en juin 2016.
Alors que la campagne électorale n'est même pas encore lancée, Mme May a déjà provoqué la polémique en déclarant qu'elle ne prendrait pas part à un débat télévisé avec les autres chefs de partis, qui l'ont accusée de "déni démocratique".

Par Ouerdya AIT ABDELMALEK, Jacques KLOPP

© 2017 AFPMise à jour 19.04.2017 à 16:09

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