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jeudi 7 mai 2015

Burundi : le pouvoir affiche sa fermeté face aux opposants


Le pouvoir burundais n’a pas cédé, mercredi 6 mai, face à l’opposition, qui réclame que le président retire sa candidature à sa succession. Malgré les discussions informelles qui ont eu lieu avec des représentants des manifestants dans la journée, le chef de l’Etat, Pierre Nkurunziza a réaffirmé dans la soirée son intention de se présenter, augurant un regain de tension notamment à Bujumbura, la capitale.
Depuis l’annonce de sa candidature, le 25 avril, ses opposants contestent un acte inconstitutionnel. Des rassemblements qui ont donné lieu à des scènes de violence, la police tirant notamment sur les manifestants. Les heurts ont déjà fait au moins 14 morts.

Un opposant libéré

Mercredi, Audifax Ndabitoreye, l’un des principaux opposants au pouvoir arrêté pour cause d’« insurrection » après son appel dans la presse à manifester contre le président, a été libéré dans la soirée :
« Pour le moment je suis libre, mais (les services de renseignement) me demanderont peut-être de revenir pour m’entendre. Je suis à la maison, ma femme pleure mais ce sont des larmes de joie »
Un autre opposant, Agathon Rwasa, a appelé dans la journée au report des scrutins présidentiel (le 26 juin) et législatif (le 26 mai), estimant que la « crédibilité du processus électoral » était « déjà mise en doute ».
Face au risque d’envenimement de la situation, et craignant la contagion régionale, les pays d’Afrique de l’Est ont, eux, annoncé, mercredi 6 mai, qu’ils se réuniront dès le 13 mai en Tanzanie afin d’envisager les réponses au conflit.

Trente-cinq mille réfugiés dans les pays voisins

Les violences de ces dernières semaines ont en effet conduit de nombreux Burundais à fuir vers le Rwanda voisin. Les réfugiés disent fuir des campagnes d’intimidation perpétrées par les jeunes du parti au pouvoir, les Imbonerakure, contre les opposants au chef de l’Etat.
Selon le haut-commissaire de l’ONU aux réfugiés, Antonio Guterres, près de 35 000 Burundais déjà fui le pays. « Nous avons déjà plus de 20 000 réfugiés au Rwanda, probablement 8 000 à 10 000 en Tanzanie et 4 000 à 5 000 en République démocratique du Congo, et la crise est loin d’être finie », a-t-il précisé, se disant « extrêmement inquiet » de la situation.
Dans les rues de Bujumbura, la capitale, les manifestations ont repris, mercredi, dans les quartiers périphériques foyers de la contestation. La situation était particulièrement tendue à Kanyosha, dans le sud du pays, entre manifestants et les Imbonerakure. Comme elle le fait régulièrement depuis le début des manifestations, l’armée a calmé le jeu.
Dans le quartier voisin de Kinindo, des policiers ont ouvert le feu sans sommation sur des manifestants, les dispersant. D’autres face-à-face tendus ont été signalés par des témoins, notamment à Cibitoke (nord de la ville). Le porte-parole de la Croix-Rouge, Alexis Manirakiza, a fait état de 16 blessés depuis le début de la journée.

Le Monde.fr avec AFP