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vendredi 9 mars 2018

L'ONU veut réunir des preuves de «possibles crimes internationaux» en Birmanie


L'ONU appelle à la mise en place d'un mécanisme indépendant destiné à examiner les crimes commis contre les Rohingyas en Birmanie. L'appel est venu du Haut-commissaire aux droits de l'homme qui demande la constitution d'une équipe d'enquêteurs chargés de réunir les preuves des exactions. Depuis la campagne de répression de l'armée dans l'Etat de l'Arakan, 700 000 Rohingyas ont fui vers le Bangladesh. Un ministre bangladais accuse la Birmanie de faire obstruction au retour des Rohingyas.



Le Haut-commissaire des Nations unies aux droits de l'homme persiste et signe. Le jordanien Zeid Ra'ad al Hussein estime qu'en Birmanie, des actes de génocide ont été commis. Il accuse les autorités d'effacer toutes traces de potentiels crimes contre l'humanité et souhaite que des preuves sur les exactions soient réunies avec la mise en place d'une équipe d'enquêteurs.
Zeid Ra'ad al Hussein qui s'exprimait devant devant le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU à Genève a recommandé à « l'Assemblée générale de créer un nouveau mécanisme indépendant et impartial pour préparer et accélérer les procédures pénales engagées devant les tribunaux contre les responsables présumés de ces actes ». Ce mécanisme permet de dépasser le cadre d'une simple mission d'enquête afin de trouver des éléments susceptibles d'être utilisés à charge devant un tribunal.
Dacca accuse la Birmanie d'obstruction
Par ailleurs le ton monte entre Dacca et Rangoon. Un ministre bangladais a déclaré devant la presse mercredi 7 mars que la Birmanie représentait le mal absolu. Abul Maal Abdul Muhith reproche à la Birmanie son manque de coopération. Le processus de rapatriement des Rohingyas a peu de chances d'aboutir, explique-t-il, d'abord car la Birmanie n'accepterait que 15 réfugiés par jour alors qu'ils sont un million au Bangladesh. Ensuite parce que les réfugiés ne voudront pas rentrer dans l'Etat de l'Arakan tant qu'ils craindront d'y être persécutés.
Selon l'accord signé en novembre les premier retours devaient avoir lieu fin janvier, et Dacca a récemment remis aux autorités birmanes une liste de 8 000 noms de réfugiés prêts à repartir en Birmanie, mais le processus est au point mort. Les ONG, ainsi que l'ONU, avaient dénoncé l'accord de rapatriement dès sa signature, estimant que la sécurité des réfugiés n'était pas garantie. Mardi  6 mars, un envoyé spécial du Haut commissariat aux droits de l'homme de l'ONU a confirmé que le nettoyage ethnique se poursuivait dans l'Arakan, et que les Rohingyas étaient victimes d'une campagne de terreur et de privation de nourriture. Plus de six mois après le début de l'exode des Rohingyas continuent en effet à quitter la Birmanie. 
RFI
 07-03-2018

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