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lundi 5 mars 2018

Armes chimiques en Syrie : la Corée du Nord a aidé Damas, selon l'ONU



Dans un rapport de l’ONU, réalisé en 2017 mais pas encore publié, des experts affirment que la Corée du Nord a contourné l’embargo sur les armes qui pèse sur la Syrie pour envoyer à Damas des composants d'armes chimiques et balistiques.

Quel est le rôle de Pyongyang dans les programmes d’armement chimique de Damas ? La question, lancinante depuis plusieurs années pour les questions de missiles balistiques, revient sur le devant de la scène après la fuite d’un rapport de l’ONU. Selon le panel d’experts qui l’ont réalisé en 2017, la Corée du Nord aurait contourné pendant cinq ans l'embargo sur les armes qui pèse sur la Syrie.

Le rapport de 200 pages, dont l’agence de presse américaine AP a pu lire des extraits et qui devrait être rendu public à la mi-mars, affirme que Pyongyang aurait ainsi affrété près de 40 cargaisons de contrebandes entre 2012 et 2017, sans qu’elles ne soient détectées par les services de renseignement satellitaire.
Le passage de ces cargaisons a pu aboutir grâce à des sociétés écrans. Les experts disent aussi surveiller les activités de Ryu Jin, un haut fonctionnaire en Syrie de la société Korea Mining Development Trading Corporation, plus connue sous le nom de KOMID. Cet exportateur nord-coréen d’armes figure sur la liste noire du Conseil de sécurité de l’ONU depuis 2009.
Parmi les chargements illégaux, il y aurait notamment des composants de missiles balistiques et d’armes chimiques. En août 2016, la visite d’une délégation de techniciens nord-coréens "a impliqué le transfert en Syrie de valves de résistances spéciales et de thermomètres connus pour être utilisés dans des programmes d’armements chimiques", est-il écrit dans le rapport.
Le rapport affirme également que des techniciens missiliers nord-coréens "continuent de travailler sur des armes chimiques et des pièces pour missiles à Barzeh, Adra, et Hama". À Barzeh, un quartier dans le nord-est de Damas, se trouve l’Institut supérieur de sciences appliquées et de technologie ; Adra est une petite ville industrielle, près de Damas.
Deux navires transportant des céramiques résistant à l'acide et utilisées pour ces usines d'armes chimiques, ont également été interceptés en janvier 2017 alors qu'ils navigaient vers la Syrie.
Damas dément
Cité par les experts de l’ONU, le régime de Damas a démenti ces allégations : "Il n’y a pas de sociétés techniques de République démocratique de Corée du Nord en Syrie et les seuls individus nord-coréens présents sur le sol syrien sont confinés au domaine du sport, avec des contrats privés pour entraîner des athlètes et des gymnastes", peut-on lire dans le rapport. Les experts précisent qu’ils n’ont pas reçu de documents venant appuyer ces allégations ni de listes des Nord-Coréens ayant voyagé en Syrie ces cinq dernières années.
Ces révélations surviennent alors que Damas est accusée d'avoir fait usage d'armes chimiques au chlore dans la Ghouta orientale, dimanche 25 février. Et ce n’est pas la première fois. En avril dernier, c'était dans la province d'Idlib que du gaz sarin était utilisé par le régime Syrien dans les zones sous contrôle rebelle, tuant 80 personnes. En août 2013 déjà, près de 1 500 personnes, dont au moins 426 enfants, selon des estimations américaines, avaient perdu la vie dans une attaque au gaz sarin contre la Ghouta.
Le régime syrien avait alors accepté de détruire son arsenal chimique sous contrôle international. Mais selon le rapport, ces échanges permettent à Damas de poursuivre la production de son armement chimique. Pour Pyongyang, c'est une opportunité d'obtenir des devises étrangères, de plus en plus difficiles à obtenir en raison des sanctions internationales croissantes.
Texte par FRANCE 24 28/02/2018

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