Le secrétaire d'Etat américain Rex Tillerson se rend à Pékin ce jeudi 28 septembre pour une deuxième visite en neuf mois. Objectif : préparer celle de Donald Trump et trouver un terrain d'entente dans l'épineux dossier de la Corée du Nord. Washington et Pékin souhaitent tous les deux la dénucléarisation de la péninsule coréenne, mais ne sont pas d'accord sur la marche à suivre.
Avant même de fouler le sol chinois, Rex Tillerson a tenté de déminer le terrain. Son porte-parole a affirmé que la Chine avait « fait des pas énormes dans la bonne direction » en appuyant les sanctions de l'ONU.
Cette fois, Donald Trump semble épauler son secrétaire d'Etat, contrairement à une précédente visite en mars dernier. A la veille de l'arrivée de Rex Tillerson à Pékin, le président américain avait tweeté : « La Chine a PEU fait pour aider ! » (dans le dossier nord-coréen). Le message n'avait pas manqué d'irriter les diplomates chinois. Mais hier, Donald Trump a « applaudi » Pékin pour avoir rompu tout lien bancaire avec Pyongyang.
Rex Tillerson abordera certainement avec ses interlocuteurs la question du charbon nord-coréen, dont Pékin a importé 1,6 million de tonnes en août, alors que ces importations sont interdites par l'ONU depuis février dernier.
Renforcer les sanctions ? Renouer le dialogue ? Ou recourir à la force ? Washington et Pékin ont tout intérêt à trouver un terrain d'entente avant la première visite de Donald Trump en Chine, prévue en novembre.
Publié le 27-09-201
Par RFI
Par RFI
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire