Dans sa volonté de réforme de l'ONU, Donald Trump peut compter sur le soutien du secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres (g). Ici au siège de l'ONU, le 18 septembre 2017. |
Dans
sa volonté de réforme de l'ONU, Donald Trump peut compter sur le soutien du
secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres (g). Ici au siège de
l'ONU, le 18 septembre 2017.Brendan Smialowski / AFP
Pour sa première journée à l'ONU, le président américain a
voulu frapper fort. Ce lundi 18 septembre, à la veille du débat général, Donald
Trump a présenté un projet de réforme des Nations unies, dont les contours
restent cependant très vagues. L'idée générale est de rendre l'organisation
internationale plus efficace.
Après le bâton, la carotte. Donald Trump, qui n'avait pas
ménagé ses critiques envers l'ONU, se dit à présent prêt à coopérer avec
l'organisation pour la rendre plus performante. Le président américain souhaite
« dégraisser » l'administration jugée boursoufflée, réduire la
contribution financière de son pays et mieux définir les objectifs des
opérations de maintien de la paix.
« Je
suis confiant que si nous travaillant ensemble en vue d'obtenir de vraies
réformes courageuses, les Nations unies vont devenir une force plus
performante, plus forte, plus juste pour la paix et l'harmonie dans le monde »,
a-t-il ainsi déclaré ce lundi.
Donald Trump peut compter sur le soutien du secrétaire
général de l'ONU. Selon Antonio Guterres l'organisation doit se concentrer sur
les gens et non sur la bureaucratie : « Pour servir les gens que nous appuyons et les gens qui nous appuient,
nous devons être agiles et performants, flexibles et efficients. Et nous devons
agir de cette façon pour être à la hauteur des valeurs de la charte des Nations
unies ».
La France, qui n'a pas été associée au projet, a décidé de
l'appuyer, sans grand enthousiasme. « Comme toute institution, son fonctionnement reste perfectible. Nous en
sommes tous convaincus. C'est pourquoi la France soutient pleinement le
secrétaire général dans sa volonté de réformer l'organisation pour la rendre
plus efficace, plus transparente, plus réactive », a déclaré
le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian.
Reste à mettre toutes ces
déclarations en œuvre. Pour l'instant une soixantaine de pays ne soutiennent
pas encore l'initiative. Mais une réforme de cette envergure nécessite le
consensus de tous les Etats membres.
Avec notre envoyé spécial à New York,Achim Lippold
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