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jeudi 29 juin 2017

Souffler le chaud et le froid, le jeu diplomatique de Macron à l'international

Loin de rompre les relations avec les chefs d'État étrangers avec qui il s'oppose, Emmanuel Macron privilégie le rapprochement, voire parfois, l'équilibrisme.
afp.com/STEPHANE DE SAKUTIN

           Il s'oppose frontalement à certains chefs d'Etat, et "en même temps", ne rompt jamais totalement les liens. Voire prend l'initiative d'un rapprochement. Macron joue l'équilibre.

Habile dans l'art du compromis, Emmanuel Macron joue pour le moment une partition internationale plutôt réussie, à en croire de nombreux observateurs. Ce jeune président de 39 ans, qui ne jouissait que d'une faible expérience régalienne dévoile peu à peu son style, à mesure qu'il s'avance sur la scène internationale. Son dernier coup: inviter Donald Trump au défilé du 14-Juillet. 

Un symbole fort dont l'objectif affiché est de célébrer "les 100 ans de l'entrée en guerre des États-Unis aux côtés des troupes françaises pendant la Première Guerre mondiale", précise l'Élysée. Mais plus qu'une invitation prestigieuse, cette proposition apparaît comme un geste d'apaisement alors que la relation entre les deux chefs d'État s'est tendue après la décision de Donald Trump de quitter les Accords de Paris, et l'épisode de la poignée de main, lors du sommet de l'Otan, lorsque Macron a défié Trump. 
Ce mercredi, le locataire de la Maison-Blanche a accepté la main tendue, après avoir affirmé examiner "la faisabilité" d'un tel déplacement. Une victoire pour Emmanuel Macron, bien révélatrice de son style diplomatique. 

"L'expression de désaccords n'empêche pas la courtoisie"

Le nouveau président n'en est pas à son coup d'essai. Déjà lors de la visite de Vladimir Poutine le 29 mai dernier, il avait annoncé la couleur, en le recevant sous les ors de Versailles. Pourtant l'inimitié entre les deux hommes faisait peu de doute depuis la campagne présidentielle, après le soutien du Kremlin à Marine Le Pen, et le piratage informatique d'En Marche!, attribué à des hackers russes. 
Finalement, au moins sur la forme, la rencontre a été perçue comme plutôt "amicale" par les médias russes, même si elle est restée "nerveuse" sur le fond. "Dans son attitude vis-à-vis des différents chefs d'État, il y a quelque chose de très clair, qui est que l'expression de francs désaccords n'empêche pas la courtoisie", confirme à l'Express Thomas Guénolé, maître de conférences à Sciences-Po et chercheur à l'Institut des relations internationales et stratégiques (IRIS). 
Pour Christian Lequesne, chercheur au CERI de Sciences-Po, Emmanuel Macron reprend là les standards d'une diplomatie d'inspiration gaullo-mitterrandienne: "Il y a une forme de rupture avec les deux précédents quinquennats, qui basaient en grande partie leur diplomatie sur la question du respect des grands principes et de valeurs démocratiques. Il semble y avoir chez Emmanuel Macron une tendance à la diplomatie des intérêts. On peut le caractériser comme une sorte de pragmatisme qui voudrait que la France doit pouvoir discuter avec tout le monde." 

Un double jeu stratégique

Souffler le chaud et le froid auprès de certains dirigeants étrangers avec qui il n'est pas forcément d'accord ferait partie du logiciel Macron. D'un côté, exprimer son opposition avec Trump lorsqu'il décide de quitter les Accords de Paris, de l'autre, l'inviter au défilé 14 juillet pour ne pas rompre le dialogue. Un changement de style à l'Élysée, mais aussi une singularité affirme Thomas Guénolé. 
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"L'expression de francs désaccords dans un cadre général de respect et de courtoisie, c'est assez inhabituel. Soit d'habitude, on est dans la courtoisie voir la franche camaraderie et c'est l'expression d'une très forte proximité. Soit a contrario on est dans l'expression d'un désaccord et on devient facilement agressif ou impoli dans la façon de s'exprimer avec notre interlocuteur." 
Un double jeu stratégique frisant l'équilibrisme, mais qui relève pour Christian Lequesne du cadre et des pratiques de la diplomatie professionnelle. "Ce n'est pas une diplomatie de l'improvisation: les actes et les paroles sont millimétrés et je pense que cela plaît beaucoup aux diplomates", ajoute-t-il. Une méthode qui semble fonctionner pour le moment, mais qui pourrait se compliquer si "l'aura" qui entoure le président venait à se fragiliser. "Pour l'instant, son succès à l'élection présidentielle le sert encore, mais si la mise en oeuvre de ses réformes en France devient problématique, alors il pourrait perdre en crédibilité auprès des autres dirigeants", prévient le chercheur.  

                                                 Paul Veronique, publié le

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