Les principales victimes de ce trafic sont les réfugiés
fuyant les zones de conflit, et plus particulièrement la Syrie et l’Irak. Un
trafic extrêmement juteux pour le crime organisé qui a engrangé jusqu‘à
6 milliards d’euros rien que pour le trafic de migrants en 2016, selon
Europol.
L’Agence
onusienne contre la drogue et le crime (UNODC) a publié hier un rapport
accablant.
“Les femmes sont plus particulièrement victimes de
l’exploitation sexuelle. 72 % des femmes victimes du trafic d‘êtres humains
sont exploitées sexuellement. 20 % sont des travailleuses forcées”, explique la
directrice de l’UNODC Kristiina Kangaspunta
La communauté yézidi a notamment été victime de l‘État
islamique en Irak. Nadia Murad a survécu aux djihadistes. “L’une des stratégies
du génocide était l’esclavage systématique des femmes, des filles et des
enfants yézidis. Plus de 6 000 d’entre eux ont subit l’esclavage. Les femmes
yézidis servait d’objets sans valeur pour assouvir les fantasmes les plus
malsains des djihadistes”, raconte la militante.
Du Moyen-Orient à l’Amérique latine en passant par
l’Afrique, les pays en guerre ne sont pas les seuls concernés. En Europe
Orientale et en Asie centrale, les enfants représentent 8 % du trafic, plus de
60 % en Afrique subsaharienne.
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