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vendredi 19 août 2016

La Russie frappe désormais la Syrie depuis l’Iran

Des avions militaires russes sur la base de Hmeimim, près de Lattaquié, dans le nord-ouest de la Syrie, le 18 juin 2016.© REUTERS / Vadim Savitsky / Russian Defense Ministry via Reuters

Pour la première fois, les avions russes ont décollé depuis l’Iran pour frapper la Syrie, mardi 16 août 2016. Une étape supplémentaire dans la coopération entre Moscou et Téhéran avec pour objectif principal le soutien à Bachar al-Assad.
Pour la première fois dans l’histoire de la République islamique d’Iran (dont la création remonte à 1979), une puissance militaire étrangère a été autorisée à stationner sur son territoire. 
«Ce n’est pas une surprise», affirme Alban Mikoczy, ancien correspondant de France 2 à Moscou. «La rumeur publique veut que la Russie vende des armes avec de forts avantages financiers à la République islamique contre la possibilité de faire décoller des avions du sol iranien.»

Des bombardiers Tu-22M3 et Su-34 ont ainsi été réapprovisionnés dans la base de Hamedan, au nord-ouest de l’Iran, pour frapper la Syrie voisine. Officiellement, ces frappes  n’ont touché que des positions djihadistes de l’Etat islamique et du Front Fatah al-Cham (ancien Front al-Nosra, affilié à al-Qaïd

© JONATHAN WALTER / AFP
«Officiellement, il ne s'agit pas d'une base russe car la Constitution iranienne interdit le stationnement de militaires étrangers sur son sol. Mais Téhéran contourne la difficulté en autorisant les avions du Kremlin à se réapprovisionner en carburant», relève Thierry Coville, spécialiste de l’Iran à l’IRIS contacté parGéopolis.

Ce qui, selon l’analyste Pavel Felgenhauer, cité par l’AFP«donne un avantage tactique à la Russie car ses bombardiers lourds peuvent transporter beaucoup plus de bombes s’ils ont un temps de vol court».
Autorisation de tirer des missiles
Moscou a pourtant au moins deux bases en Syrie, à Lattaquié et à Tartous, dans le nord-ouest du pays. Mais elles sont essentiellement maritimes et ne permettent pas l’utilisation de gros bombardiers. La Russie aurait également une autre base au sud-est de Homs, mais elle serait elle aussi trop petite pour le décollage de ces appareils.
Selon la presse russe, Moscou aurait également demandé et obtenu l’autorisation de l’Iran et de l’Irak pour tirer des missiles de croisière au-dessus de leurs territoires à partir de la mer Caspienne.
Il est difficile de savoir si ces initiatives ont été prises en accord avec la coalition internationale présente en Syrie. Mais le porte-parole militaire américain, Chris Garver, cité par l’AFP, dit tout du moins «en avoir été informé par les Russes». Il ajoute : «Nous avons assuré la sécurité de leurs vols quand ces bombardiers sont passés (…) vers leur cible et quand ils sont rentrés.»


Un même allié : Bachar al-Assad

Les Russes ont souvent été accusés de ne frapper que les rebelles dits modérés en Syrie, en particulier près d’Idlib et Alep. Des accusations que nuance Alban Mikoczy: «C’était surtout vrai avant. Désormais, ils frappent aussi des groupes que les Occidentaux considèrent comme terroristes. Les Russes sont aussi confrontés à cette menace djihadiste. 20.000 ressortissants de l’ancien bloc soviétique se battent auprès des groupes anti-Assad».
Une menace partagée par l’Iran qui, comme la Russie, veut protéger le dictateur syrien. Non pas par attachement pour sa personne mais surtout pour ce qu’il représente. «Dans un pays à majorité sunnite, les Iraniens veulent à tout prix une continuité de l’Etat en Syrie. Ils se voient en tant que protecteurs des minorités, surtout les chiites mais aussi des chrétiens», analyse Thierry Coville.
Pour Alban Mikoczy, «la Russie a des relations historiques avec la famille Assad (au pouvoir depuis 1970, NDLR) avec laquelle elle fait des affaires. Ce qu’elle veut, ce n’est pas tant protéger Bachar al-Assad, mais protéger le régime avec qui elle a beaucoup d’intérêts.»
Un engagement de Moscou qui risque de durer, selon l’ancien correspondant de France 2. «Poutine a interdit aux journalistes russes de parler des pertes militaires en Syrie. De plus, chez lui, il n’y a pas de facteur opinion publique, car là-bas, elle ne décide pas. Les Russes n’ont donc pas le même rapport au temps que les Occidentaux qui sont bien plus pressés».




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