La Chine a annoncé jeudi 17 décembre avoir convoqué le chargé d’affaires de l’ambassade américaine − en charge en l’absence de l’ambassadeur − à Pékin pour protester contre la vente à Taïwan de 1,8 milliard de dollars (1,65 milliard d’euros) d’armes par les Etats-Unis. Un vice-ministre des affaires étrangères a fait part dans un communiqué « les protestations solennelles » de l’Empire du milieu, précisant que le gouvernement « prendrait les mesures nécessaires pour protéger ses intérêts nationaux, y compris des sanctions ».
La colère de l’exécutif chinois a été déclenchée par la notification, mercredi, au Congrès de la volonté de Washington de réaliser un important contrat de ventes d’armes à l’île − le premier depuis quatre ans. Celui-ci intervient dans un climat
de tensions en mer de Chine, sur laquelle l’Empire du milieu revendique
une souveraineté quasi-totale, à l’origine de frictions avec ses
voisins.
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La Chine communiste considère l’île nationaliste de Taïwan comme une province rebelle, « partie inaliénable de [son] territoire ». Elle n’a pas renoncé à l’usage de la force pour la reconquérir. Les nationalistes chinois s’y étaient réfugiés en 1949 après leur défaite devant les troupes communistes de Mao Zedong.
Le Monde
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