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mardi 4 août 2015

La Croatie future puissance pétrolière?

La plateforme Ivana A en mer Adriatique.
Les hommes politiques croates sont enthousiastes. D’ici quelques années le pays va sans doute exporter ses premiers barils de pétrole. Une manne potentielle pour ce pays qui connait un taux de chômage de 20%. Mais les écologistes grondent.

Cinq mois de recherches menées par un des leader de l’exploration pétrolière, le norvégien Spectrum, et des résultats encourageants ont suffi à échauffer les esprits en Croatie. Ignorant toute prudence, le ministre de l’Economie croate, Ivan Vrdoljak, s’est enflammé qualifiant en 2014, son pays de futur «géant énergétique de la région si ce n’est de l’Europe entière».
 
Pourtant, la compagnie norvégienne n’a pas donné de chiffre. Elle évoque juste la présence de grandes quantités de gisements de gaz et de pétrole tout le long de la côte croate. Les réserves estimées sont le  fruit du travail de la compagnie nationale INA. Elle annonce un gisement de 2,8 milliards de barils de gaz et de pétrole, à comparer aux près de sept milliards de baril de réserve de pétrole de la Norvège.
 
Un vrai jackpot pour un pays dépendant de l’étranger à 40% pour sa consommation de gaz et à 80% pour son pétrole (essentiellement en Istrie au nord du pays). De plus, les faibles profondeurs de l’Adriatique simplifient l’exploitation des gisements et diminuent considérablement les coûts de l’extraction par rapport aux zones de grande profondeur. Si le pétrole a perdu la moitié de sa valeur depuis la découverte en Adriatique (46 dollars au 3 août 2015), l’exploitation en Adriatique reste rentable.
 
Pétrole contre tourisme ?

Le 2 janvier 2015, Zagreb a présenté les cinq bénéficiaires des permis de forage. Dix des 29 zones de prospection ont été attribuées. Le gouvernement croate espère tirer un revenu annuel d’un milliard d’euros soit 3 à 4% du PIB.
 
Or le tourisme rapporte quant à lui sept fois plus au pays membre de l'Union européenne depuis 2013. 12 millions d’étrangers viennent voir les côtes croates. Et beaucoup s’inquiètent de l'impact sur ce secteur de l'arrivée de l’industrie pétrolière: pollution et image de marque.  


A cela s’ajoute une forte opposition des pêcheurs et des écologistes qui dénoncent les menaces sur la faune et la flore. Les zones de prospection se situent à six kilomètres des îles et une dizaine du continent. En cas de marée noire, les dégâts pourraient être importants.
 
Mais la fièvre de l’or noir touche toute la région de l’Adriatique. Albanie, Monténégro se rêvent également en «Koweit des Balkans». Et pour ces pays, le pétrole est un vrai espoir de démarrage économique, quelques soient les risques à prendre.

Géopolis
 Par Jacques Deveaux

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