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jeudi 1 mars 2018

Chine: Tollé après le projet de maintien au pouvoir de Xi Jinping



  Le projet de réforme de la Constitution permettant au président chinois Xi Jinping de se maintenir indéfiniment en fonction a suscité dimanche soir des critiques sur internet, avant d'être partiellement censurées dès lundi par le pouvoir qui a lancé une campagne de propagande en faveur du chef de l'Etat.
Le Parti communiste chinois (PCC) a présenté dimanche une réforme de la Constitution qui abolit la règle limitant à deux le nombre de mandats présidentiels.

Le président, qui s'apprête à entamer un second mandat de cinq ans début mars, est déjà secrétaire général du PCC, le véritable poste de numéro un chinois, ainsi que chef des armées, poste pour lequel il n'y a pas de limitation de durée.
"Argh, nous allons devenir la Corée du Nord", écrit un utilisateur de Weibo, l'équivalent chinois de Twitter.
"Nous suivons l'exemple de notre voisin", renchérit un autre utilisateur.
Le pouvoir se transmet de père en fils en Corée du Nord, depuis la fondation de ce régime communiste dynastique par Kim Il Sung, grand-père du dirigeant actuel Kim Jong-un, en 1948.
Ces commentaires ont été supprimés dimanche soir. Auparavant, Weibo avait commencé à bloquer la recherche du terme "limité à deux mandats".
Cette réforme, tente de faire valoir le tabloïd public Global Times dans un éditorial, ne veut pas dire que le président restera en fonction éternellement.
"Depuis les réformes et l'ouverture, écrit le quotidien en référence aux grandes réformes lancées il y a 40 ans qui ont permis le décollage économique du pays, la Chine, dirigée par le Parti communiste, a résolu avec succès et continuera à résoudre efficacement la question du remplacement au parti et à la direction nationale dans la discipline et le respect de la loi."
Quant au Quotidien du peuple, l'organe officiel du PCC, il reproduit une longue dépêche de l'agence de presse officielle Chine nouvelle qui affirme que la population est en général pour la modification de la Constitution, citations à l'appui.
"La majorité des responsables et les masses disent qu'ils espèrent que la réforme constitutionnelle sera votée", écrit-il.

"DEUX FOIS, C'EST PAS ASSEZ"
Le journal, après avoir posté sur son compte WeChat un déluge de commentaires positifs sous son article, les a ensuite supprimés dimanche soir, pour les remettre en ligne lundi, complété avec des commentaires favorables au parti.
Pour les spéculateurs boursiers, encore très actifs en Chine, l'affaire semble en fait entendue. Ils se sont rués sur les valeurs comprenant le mot "empereur" dans leur nom.
Ainsi la société Shenzhen Emperor Technology a bondi de près de 10% en matinée, tandis qu'Harbin VITI Electronics, qui véhicule l'idée de "puissant empereur" s'est un moment adjugé plus de 7%, alors que le marché dans son ensemble gagnait moins de 1%.
Vatti Corp, dont le nom signifie "empereur chinois", a ouvert en hausse de plus de 7% avant de réduire ses gains à 1% à la mi-journée.
Les marchés chinois sont coutumiers de ces paris n'ayant pas de rapport avec les fondamentaux. En octobre dernier, Hangzhou Huning Elevator Parts, fabricant d'ascenseurs dont le nom est le même que celui du théoricien du PCC Wang Huning, s'est envolé quand ce dernier a bénéficié d'une grosse promotion politique.
En novembre 2016, quand les informations donnaient Donald Trump gagnant à la présidentielle américaine, l'action Wisesoft, dont le nom en chinois ressemble à "Grande victoire de Trump", s'est envolée. A l'inverse, Yunan Xiyi Industrial, dont le nom chinois ressemble à "Tante Hillary", chutait.
La dérision était également de mise sur les réseaux sociaux. Un message montrait par exemple un préservatif dans son emballage avec ce commentaire : "Deux fois, c'est pas assez".
D'autres internautes ont échangé des images de Winnie l'ourson. L'animal replet accompagne souvent des photos du président X Jinping sur internet, malgré la censure qui tente régulièrement de le supprimer.
La décision de ne plus limiter le nombre de mandats présidentiels est également fustigée à Hong Kong où les autorités tentent de museler un mouvement en faveur de la démocratie.
"Cette décision, qui permettrait à un individu isolé d'accumuler le pouvoir politique, signifie que la Chine aurait à nouveau un dictateur comme chef de l'Etat : Xi Jinping", a déclaré Joshua Wong, un des dirigeants de ce mouvement.


par Ben Blanchard


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