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samedi 16 décembre 2017

Le Burundi impose une contribution «volontaire» pour financer la présidentielle

Des partisans du président burundais Pierre Nkurunziza lors d'un rassemblement du parti CNDD-FDD (Conseil national pour la défense de la démocratie-Forces de défense de la démocratie) dans la province de Cibitoke, le 17 juillet 2015. © Carl de Souza / AFP

Le gouvernement burundais a lancé la campagne de contribution dite «volontaire» pour financer la présidentielle de 2020. L’initiative a été prise par le chef de l’Etat Pierre Nkurunziza qui souhaite briguer un quatrième mandat.

Rien n’arrête le président Pierre Nkurunziza. Malgré un troisième mandat très controversé, il veut se maintenir au pouvoir. Il vient de lancer la campagne du référendum concernant la révision de la Constitution qui lui permettra de rester au pouvoir jusqu'en 2034. «Voici le jour que vous attendiez tous avec impatience», a-t-il déclaré à une foule de milliers de paysans à Bugendana, dans le centre du pays, tout en mettant en garde ceux qui voudraient «saboter» le vote prévu en février 2018.
 
Une campagne de fonds
Le Burundi plongé depuis 2015 dans une grave crise politique entre ainsi en campagne. Celle du référendum d’abord pour changer la Constitution et permettre au président de briguer deux nouveaux mandats de 7 ans. Elle sera accompagnée d’une autre campagne plus inédite. Il s’agit de collecter des fonds pour financer la présidentielle de 2020. Les caisses de l’Etat sont vides et les bailleurs de fonds internationaux ont arrêté leur aide depuis deux ans.
 
Qui doit payer? 
Tous les Burundais en âge de voter sont appelés à contribution. Paysans, fonctionnaires, étudiants ou salariés… Personne n’échappera à la taxe. Le montant est parfois fixé ou prélevé à la source en fonction des revenus ou bien «guidé par la volonté et le sens patriotique». Le meilleur exemple est sans doute celui du président-candidat qui a déjà donné 5 millions de francs burundais (2.400 euros) en espèces.
 
Un «vol organisé»
L'Observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économiques (Olucome), une des principales ONG burundaises militant pour une bonne gouvernance, a dénoncé «un véritable impôt qui ne dit pas son nom (…)totalement injuste et illégal et qui est tout, sauf volontaire». C'est du «vol organisé», souligne à l’AFP le président de l’organisation, Gabriel Rufyiri, une des grandes figures de la société civile qui vit aujourd'hui en exil.
 
Le président Nkurunziza multiplie ainsi les campagnes alors que le pays traverse une importante crise économique. Le Burundi est le dernier pays le plus pauvre au monde avec «un revenu par habitant de moins de 300 dollars par an», comme le souligne à RFI Gabriel Rufyiri.

Eléonore Abou Ez
le 13/12/2017 à 18H07

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