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mardi 28 novembre 2017

Syrie : l’opposition met en sourdine la question du départ d’Assad



Le mandat tacite que ses parrains avaient assigné à l’opposition syrienne, à la veille de son rassemblement, à Riyad, du 22 au 24 novembre, était double : former une délégation unie et revoir ses exigences à la baisse concernant le président Bachar Al-Assad, en passe de sortir vainqueur de six années de guerre civile. Les diplomates impliqués dans le processus y voyaient deux conditions nécessaires, pour que les pourparlers de paix censés débuter mardi 28 novembre à Genève, sous l’égide des Nations unies, ne virent pas au dialogue de sourds, comme les quatre précédentes éditions.


Au bout de trois jours de tractations intensives, les 150 opposants conviés dans la capitale saoudienne se sont exécutés. Ils ont établi une structure, baptisée « Comité de négociation », qui remplace le « Haut Comité des négociations » (HCN), formé il y a deux ans, dont le président, Riyad Hijab, avait démissionné juste avant la réunion de Riyad. Ce nouveau comité de 36 membres intègre des représentants des plates-formes du Caire et de Moscou, deux formations soutenues par la Russie, beaucoup plus conciliantes à l’égard de Damas que la Coalition nationale syrienne (CNS), qui a l’oreille des capitales occidentales.
Sur le fond, la déclaration finale met en sourdine l’un des dogmes de l’opposition, à savoir que la transition politique ne pourra débuter que lorsque Bachar Al-Assad aura été écarté du pouvoir. Le texte appelle à la tenue de négociations directes, sans condition préalable, où tout est négociable, y compris la présidence. Le départ du dictateur syrien, hypothèse désormais irréaliste, est évoqué mais de manière alambiquée, comme une aspiration générale et non plus un impératif.

« On marche sur un fil »

Une manière de prendre en compte l’effondrement de l’insurrection, sans hisser le drapeau blanc. « On marche sur un fil, confie Bassma Kodmani, une opposante jointe à Riyad. On a essayé de rassurer tout le monde, tout en ouvrant la voie aux négociations. » « C’est une formulation très habile, qui a permis de rallier toutes les sensibilités de l’opposition », juge un diplomate occidental, qui a assisté à la conférence.
La présidence du Comité de négociations a été attribuée à Nasser Al-Hariri, un membre du CNS, cardiologue de formation, qui a participé aux négociations de Genève IV, en février-mars de cette année. La composition de cet organe est le produit d’un savant dosage : 8 sièges ont été alloués à la CNS, qui mêle libéraux et islamistes, 8 autres à des figures indépendantes, 7 aux groupes armés, 5 au Comité de coordination national pour le changement démocratique (CCNCD), une formation de gauche critique de la militarisation du soulèvement, 4 à la plate-forme du Caire et 4 autres à la plate-forme de Moscou.
Une majorité d’environ trois quarts des voix (72 % précisément) dans cette instance sera requise pour toutes les décisions importantes. Ce qui place la minorité de blocage à 10 ou 11 voix. Il suffira, autrement dit, que les représentants des groupes du Caire et de Moscou s’allient avec deux ou trois autres membres du Comité pour qu’ils y disposent d’une minorité de blocage.

Progression des idées de Moscou

Cette clause promet de faire grincer des dents dans les cercles anti-Assad. Le groupe de Moscou est composé de figures très modérément critiques du régime, hostiles à toute remise en cause du président syrien. A l’image de Qadri Jamil, un ex-vice premier ministre limogé fin 2013, qui a longtemps qualifié les révolutionnaires syriens d’« agents de l’étranger ».
Lire aussi :   Vladimir Poutine reçoit Bachar Al-Assad avant le sommet de Sotchi
Trois vice-présidents ont été désignés : Jamal Suleiman, un ex-acteur de séries télévisées, membre du groupe du Caire ; Hanadi Abou Arab, une magistrate issue du groupe des Indépendants ; et Khaled Al-Mahamid, un homme d’affaires impliqué dans la négociation d’accords de cessez-le-feu locaux, en lien avec l’armée russe.
Il avait fait scandale cet été en déclarant que l’opposition avait perdu la guerre et qu’il était temps qu’elle change d’approche. Une affirmation sacrilège qui lui avait valu d’être exclu du HCN. Son retour en grâce est un signe des temps, la marque de la progression des idées de Moscou au sein de l’opposition syrienne.




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