Le président français Emmanuel Macron et Saad Hariri, lors
de la visite du Premier ministre libanais à Paris, le 1er septembre 2017 (image
d'illustration).
afp.com/ludovic MARIN
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Les
autorités libanaises accusent l'Arabie Saoudite de retenir contre son gré le
Premier ministre démissionnaire, ce que ce dernier nie.
Le sort de Saad Hariri s'éclaircit-il enfin? Le Premier
ministre libanais démissionnaire a accepté l'invitation d'Emmanuel
Macron à se rendre en France, a indiqué ce jeudi le ministre des Affaires
étrangères Jean-Yves
Le Drian.
L'homme fort d'Arabie saoudite, le prince héritier
Mohammed ben Salmane, a été informé de l'acceptation de cette invitation, a
précisé le ministre, alors que les autorités
libanaises accusent le royaume saoudien de retenir contre son gré Saad
Hariri à Ryad, ce que ce dernier a
nié dimanche soir, lors d'un interview télé.
Doutes sur sa liberté de mouvement
Depuis près de deux semaines, le sort de Saad Hariri fait
l'objet de spéculations et d'informations contradictoires. Il a annoncé le 4
novembre sa démission fracassante du poste de Premier ministre du Liban, un an
après être parvenu à former un gouvernement avec le Hezbollah pro-iranien dans
un pays aux fragiles équilibres. Saad Hariri a justifié sa démission, annoncée
sur une chaîne saoudienne, par la "mainmise" sur son pays de l'Iran
et du Hezbollah.
Mercredi, le président libanais Michel Aoun a durci le ton
contre Ryad, l'accusant de "détenir" le dirigeant démissionnaire.
"Rien ne justifie que M. Hariri ne revienne pas après 12 jours. Nous le
considérons donc comme en captivité et détenu, ce qui est contraire à la
convention de Vienne" régissant les rapports diplomatiques entre pays, a
rapporté la présidence libanaise.
LEXPRESS.fr avec AFP , publié le
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