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mercredi 8 novembre 2017

A Tokyo, Trump et Abe mettent en garde la Corée du Nord

L’empereur et l’impératrice du Japon reçoivent Donald et Melania Trump au Palais impérial, à Tokyo, le 6 novembre. LAURENT FIEVET, ISSEI KATO / AFP 
L’étape japonaise, la première de la tournée asiatique de Donald Trump en Asie, n’aura pas été la plus difficile. Sous le soleil de Tokyo, le président des Etats-Unis et son hôte, le premier ministre Shinzo Abe, ont pu faire étalage de l’excellence de leurs relations. Elle est facilitée par l’unité de vue sur le dossier dominant de la tournée asiatique de M. Trump : la Corée du Nord et ses programmes nucléaire et balistique.
La question, à l’origine de vives tensions au cours de l’été, a dominé leurs échanges, lundi 6 novembre, après une cérémonie en présence du couple impérial. Elle a connu un moment émouvant au moment de la rencontre des deux dirigeants avec des proches de la petite vingtaine de Japonais enlevés par des agents de Pyongyang de 1977 à 1983 pour former des espions, comme le régime l’a reconnu ultérieurement.

Après George W. Bush et Barack Obama, M. Trump a pu s’entretenir avec Sakie Yokota, la mère d’une fillette kidnappée à 13 ans en 1977, Megumi. Il avait évoqué le sort de cette dernière en septembre, dans son discours prononcé à l’Assemblée générale des Nations unies. Un choix dont M. Trump s’est flatté, lundi, au cours d’une conférence de presse commune avec son hôte, et qui a été revendiqué dimanche par la Maison Blanche pour mettre en lumière, « la nature du régime » nord-coréen et ses violations des « droits de l’homme » par ailleurs rarement évoqués par l’administration américaine.
La veille, jour de l’arrivée au Japon de M. Trump, le Rodong Sinmun, le journal du Parti du travail de Corée du Nord, avait prévenu le président américain, qualifié de « mentalement instable », qu’il devait s’abstenir de toute « remarque irresponsable ». Peu après s’être posé sur la base militaire de Yokota, dans l’ouest de Tokyo, le président des Etats-Unis a affiché sa détermination. « Personne, aucun dictateur, aucun régime, aucune nation, ne devrait sous-estimer, jamais, la détermination américaine », a-t-il assuré devant des dizaines de militaires américains après avoir enfilé un blouson d’aviateur.

Trump « prêt à une rencontre » avec Kim Jong-un

Tout en vantant son bilan à la Maison Blanche, il s’est en revanche abstenu dimanche et lundi de reprendre les formules agressives publiées sur son compte Twitter au cours des derniers mois, ou prononcées devant les Nations unies. « Certains jugent ma rhétorique trop forte, s’est défendu lundi M. Trump, mais regardez où nous a conduits une rhétorique faible ». Dans un entretien diffusé dimanche soir par une chaîne américaine, il n’a pas écarté l’idée de rencontrer le dirigeant nord-coréen, Kim Jong-un, assurant être « prêt à faire ça », tout en jugeant que « c’est bien trop tôt ».
Shinzo Abe, qui s’est toujours abstenu de critiquer les déclarations les plus virulentes du président des Etats-Unis, a réaffirmé au cours de la conférence de presse de lundi qu’il partageait « à 100 % » les positions américaines, y compris celle selon laquelle« toutes les options sont sur la table », donc l’éventuel recours à la force. Il a promis de détruire « si nécessaire » des missiles tirés par la Corée du Nord. Le nord de l’archipel a été survolé à deux reprises lors d’essais balistiques au cours des derniers mois.
La stratégie, a poursuivi le premier ministre, est d’appliquer « le maximum de pression sur le régime nord-coréen » pour l’amener à renoncer à son programme nucléaire. M. Abe a annoncé lundi le gel des avoirs de 35 personnalités et organisations nord-coréennes. M. Trump devrait revenir à la charge auprès de son homologue chinois Xi Jinping lors de l’étape cruciale de Pékin, partenaire économique incontournable de Pyongyang, où il arrivera mercredi après un arrêt en Corée du Sud. Côté américain, l’administration examine toujours, comme l’a confirmé un haut responsable dimanche, l’éventuelle réinscription du régime de Pyongyang sur la liste des pays soutenant le terrorisme. Washington l’avait retiré en 2008 pour favoriser des négociations qui avaient fini par tourner court.

L’empereur et l’impératrice du Japon reçoivent Donald et Melania Trump au Palais impérial, à Tokyo, le 6 novembre. LAURENT FIEVET, ISSEI KATO / AFP
Au Japon, Donald Trump a profité de sa visite pour réaffirmer la solidité de l’alliance avec un pays décrit comme « un partenaire précieux et un allié crucial » des Etats-Unis. M. Abe a souhaité, de son côté, « renforcer plus encore les liens de l’alliance américano-japonaise, fondée sur des relations de confiance et d’amitié avec le président Trump », jugeant lundi sa visite « historique ». « Notre relation est vraiment extraordinaire. Nous nous apprécions et nos pays s’apprécient », a assuré dimanche soir le président avant un dîner de wagyu (bœuf japonais) et de homard chez Ukai-Tei, un restaurant huppé du quartier chic de Ginza. « Je pense que nous n’avons jamais été aussi proches du Japon que nous le sommes maintenant », n’a-t-il cessé de répéter dimanche et lundi.

Partie de golf

A Tokyo, on aime rappeler qu’en moins d’un an, avant la visite de dimanche et de lundi, les deux dirigeants s’étaient déjà rencontrés cinq fois et parlé au téléphone à seize reprises, une relation jugée bien plus fructueuse qu’avec le prédécesseur de M. Trump, Barack Obama. On se donne du « Shinzo » et du « Donald », et Tokyo veut croire que le président suit les conseils de M. Abe. Lors de leur rencontre de septembre, en marge de l’Assemblée générale des Nations unies, le chef du gouvernement nippon lui a conseillé de rencontrer le président philippin Rodrigo Duterte, critiqué pour son mépris des droits de l’homme. « Si Shinzo le dit, rencontrons-le », aurait réagi Donald Trump.
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Une amitié confortée par le golf, une passion commune. Presque aussitôt après son arrivée sur le sol japonais, le président a d’ailleurs filé rejoindre Shinzo Abe au Kasumigaseki Country Club, dans le département de Saitama, au nord de la capitale nippone. Ce parcours, créé en 1929, l’un des plus anciens du Japon, accueillera les épreuves de golf des Jeux olympiques de 2020. Les deux dirigeants ont passé l’après-midi à jouer en compagnie de Hideki Matsuyama, actuel numéro un japonais et récent deuxième de l’US Open. « Donald Trump est un fan », se rengorge-t-on au ministère japonais des affaires étrangères. Dans un Tweet, Shinzo Abe a parlé d’une « partie de golf avec un merveilleux ami (le président Donald J. Trump), enrichie d’une conversation animée ». Les deux hommes n’ont pas compté les scores.
Cette diplomatie rappelle celle entre Nobusuke Kishi, ce grand-père que Shinzo Abe adule et qui fut premier ministre entre 1957 et 1960, et le président des Etats-Unis Dwight Eisenhower. A l’époque déjà, les deux dirigeants avaient mis en scène en 1957 une partie de golf sur un parcours du Minnesota.


Le Monde.fr avec AFP | 

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