Le USS Dewey, ici photographie en mer de Chine le 6 mai 2017, est passé près d'un îlot revendiqué par Pékin |
L'initiative
a provoqué la colère de Pékin, dont l'administration Trump essaie pourtant
actuellement de se rapprocher sur le dossier nord-coréen.
Un navire militaire américain
est passé près d'un îlot revendiqué par Pékin
en mer de Chine méridionale, dans une opération destinée à démontrer la
"liberté de navigation" dans ces eaux contestées, a indiqué mercredi
un responsable américain.
Le navire américain, le USS Dewey, est passé "à moins de 12 mille
nautiques" du récif
Mischief, un îlot revendiqué par la Chine dans l'archipel des Spratley, a
indiqué ce responsable.
Il s'agit de la première opération de ce type pour l'administration
Trump. Elle a eu lieu tôt jeudi matin heure locale, selon le responsable
américain.
Un navire entré "sans permission"
Sans surprise, cette initiative a provoqué la colère de
Pékin, dont l'administration Trump essaie pourtant actuellement de se
rapprocher sur le dossier
nord-coréen. Le gouvernement a affirmé ce jeudi que le navire militaire
américain était entré "sans permission" dans les eaux territoriales
chinoises. Lors d'un point de presse, le porte-parole du ministère des Affaires
étrangères, Lu Kang, a fait part "du fort mécontentement et de la forte
opposition" de la Chine à la suite de cette action de la marine
américaine.
La Chine revendique l'essentiel de la mer de Chine
méridionale, y compris des zones très proches des côtes de nombreux pays d'Asie
du Sud-Est. Elle s'est engagée dans des opérations de construction d'îlots
artificiels et de potentielles bases militaires sur de minuscules récifs, et
considère comme ses eaux territoriales la zone des 12 mille nautiques autour de
ces installations.
Des annexions contestées par les États-Unis
Les États-Unis contestent ces annexions d'îlots,
pratiquées également par d'autres pays de la région, et prônent un règlement
diplomatique des différends. Ils soulignent que leurs opérations de liberté de
navigation ne visent pas "une seule zone de navigation" dans le
monde, ni "un seul pays".
Selon le Pentagone, les États-Unis ont conduit en 2016 des
opérations de liberté de navigation face "à 22 États côtiers, dont de
nombreux alliés et partenaires" des États-Unis.
LEXPRESS.fr
avec AFP ,
publié le 25/05/2017 à 09:53
publié le 25/05/2017 à 09:53
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