AFP, archives | Le leader nord-coréen Kim Jong-un, le 1er
décembre 2014.
Texte par FRANCE 24 |
Selon les premiers
indices découverts par des chercheurs en sécurité informatique, un lien
pourrait exister entre la Corée du Nord et la cyberattaque mondiale qui a
frappé des dizaines de milliers d'ordinateurs depuis vendredi.
Des chercheurs en sécurité informatique des sociétés
Symantec et Kapersky ont affirmé lundi 15 mai avoir découvert des éléments
susceptibles de lier la Corée du Nord à la
cyberattaque mondiale qui a infecté plus de 300 000 ordinateurs dans 150 pays
depuis vendredi.
Neel Mehta, informaticien chez Google, a mis en ligne des
codes informatiques montrant certaines similarités entre le virus
"Wannacry" et une autre série de piratages attribués à la Corée du
Nord.
Selon Kaspersky, les similarités dans les codes jettent la
suspicion sur un groupe de pirates informatiques baptisé Lazarus, qui serait
derrière l'attaque informatique de 2014 contre les studios Sony Pictures. De
nombreux experts avaient à l'époque attribué ce piratage à des hackers
nord-coréens, qui auraient agi en représailles à la sortie d'un film
produit par Sony moquant le dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un.
S’il est encore trop tôt pour établir l'implication de la
Corée du Nord à partir des éléments publiés sur Twitter par Neel Mehta, ont dit
les deux groupes, des responsables de sécurité informatique américains et
européens ont confié à Reuters, sous couvert de l'anonymat, que la Corée du
Nord n'était pas exclue de la liste des suspects.
Une troisième grande société de cybersécurité, FireEye, a
déclaré examiner un lien éventuel avec Pyongyang. "Les similarités
constatées entre le programme malveillant lié à ce groupe [Lazarus NDLR] et
WannaCry ne sont pas suffisamment uniques pour suggérer de manière forte un
opérateur commun", a nuancé un chercheur du groupe, John Miller.
Les experts en cybersécurité
ont en tout cas mis en garde contre une récidive après cette cyberattaque sans
précédent, qui semble désormais contenue
16/05/2017
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire