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lundi 8 mai 2017

Après le scandale Park, l’opposition en position de favorite

Incheon (Corée du Sud), le 6 mai 2017. Le candidat à la présidence Moon Jae-in, du Parti démocrate de Corée, et ses partisans lors d’un meeting, trois jours avant le scrutin. Photo Mitsuru Tamura / Yomiuri / The Yomiuri Shimbun

Les Sud-Coréens sont appelés aux urnes mardi 9 mai après la destitution de leur présidente, poursuivie pour corruption. Le candidat de l’opposition est en tête dans les sondages, mais la campagne a été brouillonne et peu digne des enjeux entourant le pays.

Crédité d’environ 40 % d’intentions de vote dans les derniers sondages, à quelques jours du scrutin, Moon Jae-in, candidat du Parti démocrate, part favori de l’élection présidentielle en Corée du Sud, qui se tiendra le 9 mai, précipitée par le scandale Park.
En 2012, Moon avait perdu face à Park Geun-hye, la présidente aujourd’hui destituée. Élu député, il était devenu le chef de l’opposition.
Le quotidien Hankyoreh note que l’avance de Moon est confortable, à environ 20 points devant son plus proche compétiteur, le modéré Ahn Cheol-soo (20 %), déjà candidat malheureux en 2012. Le conservateur Hong Joon-pyo, du Parti coréen de la Liberté, est donné à 16 % d’intentions de vote.

L’éviction des modérés

Ahn, qui a un temps rivalisé avec Moon, “souffre à la fois de son positionnement idéologiquement peu marqué, entre un candidat libéral et un candidat conservateur, et de son manque de base régionale” – un élément traditionnellement déterminant dans la politique sud-coréenne, souligne le quotidien.
“Trois variables peuvent encore influer sur le résultat du 9 mai”, écrit de son côté le Korea Herald :
·      D’abord, la manière dont les cinquantenaires voteront : si les moins de 50 ans sont majoritairement favorables au démocrate Moon, les plus de 60 ans penchent vers les conservateurs. En revanche, les choix des cinquantenaires semblent plus difficiles à déterminer.
·      Le vote des conservateurs, désorientés par la destitution de Mme Park, sera également à observer. Alors qu’ils comptent pour environ un quart des électeurs, “leurs suffrages seront probablement divisés entre trois candidats”, remarque le Korea Herald. Une partie d’entre eux, au lieu de voter pour le conservateur Hong Joon-pyo, penche vers le vote centriste, en faveur d’Ahn Cheol-soo.
·      Enfin, le vote de certaines régions d’ordinaire très prévisible, du fait de leur fidélité au camp conservateur, est cette fois ébranlé par le scandale Park et demeure incertain.
La campagne aura été marquée par des échanges particulièrement dénués de grâce et d’humour, souligne pour sa part un chroniqueur du Korea Times qui écrit :
Les cinq débats télévisés n’ont été que rudes attaques verbales, vulgarités et plaisanteries creuses, avec en plus des mots menaçants. Dans le but d’amener à eux les électeurs, les candidats ont attisé les vieilles querelles entre conservateurs et progressistes, sans présenter la moindre vision pouvant unifier l’opinion publique sur des questions nationales cruciales, comme la crise de sécurité croissante avec les menaces nucléaires nord-coréennes”.
Mais quel que soit le vainqueur, “il aura à suivre une longue et difficile route pour faire face aux menaces nucléaires de la Corée du Nord, au conflit avec la Chine, à la division de l’opinion et aux problèmes économiques, parmi d’autres”, conclut le chroniqueur.

07/05/2017 - 12:18
COURRIER INTERNATIONAL - PARIS

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