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vendredi 28 avril 2017

Brexit: ambiance tendue entre Angela Merkel et Theresa May

La Première ministre britannique Theresa May et la chancelière allemande Angela Merkel lors d'une conférence de presse à Berlin, le 20 juillet 2016
afp.com/John MACDOUGALL

Theresa May accuse l'Union européenne de s'unir contre le Royaume-Uni dans le cadre des négociations du Brexit. Angela Merkel affiche sa fermeté.

La chancelière allemande et la Première ministre britannique se sont affrontées sur le Brexit ce jeudi, Angela Merkel prévenant les Britanniques de n'attendre aucune mansuétude dans les négociations tandis que Theresa May accusait les Européens de "s'unir contre" son pays. 
"Un pays tiers ne bénéficiera pas des mêmes droits, ou de droits plus avantageux, qu'un pays membre" de l'Union européenne, a dit Angela Merkel devant les députés allemands, à deux jours d'un sommet de l'UE sans le Royaume-Uni qui doit fixer ses positions de négociations.
"Peut-être pensez-vous que tout ceci est évident, mais je dois malheureusement le dire aussi clairement car j'ai le sentiment que certains en Grande-Bretagne se font encore des illusions à ce sujet", a ajouté Angela Merkel, au lendemain d'une rencontre à Londres entre la Première ministre et des responsables européens. 

Afficher un front uni face à Londres

Dans la soirée, Theresa May a réagi en accusant les 27 autres Etats membres de l'UE de "s'unir contre" son pays. "Les négociations vont être difficiles", a-t-elle lancé à l'adresse des électeurs britanniques à Leeds (nord de l'Angleterre), en pleine campagne électorale pour des législatives anticipées qu'elle a convoquées pour le 8 juin. Theresa May cherche à élargir sa majorité conservatrice au Parlement -où elle dispose de 17 sièges d'avance actuellement-- assurant qu'elle sera ainsi dans une position plus forte pour négocier avec Bruxelles et les 27. 
Une réunion préparatoire au sommet, avec les ministres des Affaires européennes des 27, a eu lieu jeudi à Luxembourg. Objectif: afficher un front uni face à Londres, qui pourrait être tenté de jouer sur les intérêts parfois divergents entre pays européens. "Il semble qu'actuellement nous soyons complètement unis, sur tout", a assuré à son arrivée le vice Premier ministre maltais Louis Grech, dont le pays assure la présidence tournante de l'UE. 
Selon un projet de texte pour le sommet européen, l'UE entend se concentrer sur la défense des droits des citoyens (de l'UE résidant au Royaume-Uni et des Britanniques établis dans le reste de l'UE), sur les engagements financiers pris par Londres auprès de l'UE ou encore sur leur future relation commune. Considérée comme la dirigeante européenne la plus influente du moment, Angela Merkel s'est efforcée de faire preuve de fermeté avant des négociations qu'elle prévoit "difficiles". Croire que le Royaume-Uni pourrait obtenir des avantages équivalents, après sa sortie, à ceux dont il bénéficie aujourd'hui "serait du temps perdu", a-t-elle insisté à Berlin. 

"Beurre et argent du beurre"

L'Allemagne et les autres pays européens n'entendent pas, en particulier, donner au Royaume-Uni un accès plein et entier au marché intérieur de l'UE si sans maintien d'une libre circulation des citoyens européens. Ce que Londres refuse. La question du statut du secteur financier britannique, avec la puissante City de Londres, est aussi au centre des débats. "Ce qui ne peut fonctionner, c'est un accès au marché intérieur sans libre circulation (des citoyens, ndlr) ou un accès des institutions financières britanniques au marché financier européen pendant que Londres procède à une dérégulation massive" pour attirer les investisseurs, a indiqué un des secrétaires d'Etat allemands aux Finances, Jens Spahn. "On ne peut avoir le beurre et l'argent du beurre", a-t-il dit. 
Un autre sujet de discorde à venir porte sur la facture que Londres devra régler pour sortir de l'UE. Sur ce point, la chancelière a jugé que "les négociations doivent dès le départ inclure la question des obligations financières de la Grande-Bretagne, y compris après le Brexit". Cette facture a été évaluée côté européen à environ 60 milliards d'euros, mais des responsables britanniques ont laissé entendre qu'ils n'avaient pas l'intention de payer un tel montant. 
Angela Merkel a aussi réaffirmé que les discussions sur les conditions de la sortie de l'UE devaient d'abord être résolues "de manière satisfaisante" avant d'aborder le cadre des relations futures entre le Royaume-Uni et l'UE, alors que Londres préférerait mener les deux de front. Cette chronologie est "irréversible", a dit la chancelière allemande.  
L'UE espère entamer les négociations sur l'article 50 après les élections générales anticipées du 8 juin au Royaume-Uni. "Les 27 autres pays européens sont en train de s'unir contre nous", a dit Mme May lors d'un discours à Leeds (nord de l'Angleterre). Mme Merkel "a dit que le Royaume-Uni se faisait des illusions sur le processus et que les 27 Etats membres de l'Union européenne étaient d'accord", a relevé Theresa May, soulignant que les "négociations allaient être difficiles". 

LEXPRESS.fr avec AFP , publié le 

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