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mardi 28 juin 2016

La Chine et la Russie célèbrent leur rapprochement

La Chine et la Russie font front commun contre l’expansionnisme occidental et la course aux armements qu’elle entraîne à leurs yeux. Le président chinois, Xi Jinping, et son homologue russe, Vladimir Poutine, ont publié à l’issue de leur rencontre à Pékin, samedi 25 juin, un communiqué acerbe à l’égard de « certains pays et alliances politico-militaires ». Ceux-ci « cherchent des avantages décisifs dans les technologies militaires et associées à travers l’usage de la force et sa menace dans les affaires internationales ». Cette politique a ébranlé « le système de sécurité stratégique global ».

Contre les systèmes anti-missiles américains

Sont bien sûr visées, sans les nommer, les initiatives américaines dans la mer de Chine du Sud et le renforcement par les Américains de leurs alliances en Asie-Pacifique. En Europe, l’Ukraine a, selon Moscou, servi de prétexte à un front antirusse. Le communiqué s’en prend expressément aux projets américains de renforcement des systèmes de défense anti-balistiques en Europe (Aegis Ashore) et en Asie (Terminal High Altitude Area Defense, Thaad) dont la possible adoption par la Corée irrite au plus haut point la Chine.
Si ces récriminations ne sont pas nouvelles, elles confirment les convergences de vue croissantes entre Chine et Russie. Les deux géants ont en partage le souci de protéger leurs régimes autoritaires respectifs de l’infiltration occidentale. Ils se donnent un soutien géopolitique mutuel tacite – la Chine s’en tenant à une neutralité complice sur l’Ukraine et la Syrie, et la Russie soutenant la position de Pékin en mer de Chine du Sud.
« Pourquoi parler de convergence géopolitique ? Nous sommes voisins. La Chine et la Russie ont atteint un point où leur coopération leur apporte le plus de bénéfices mutuels depuis la fin de la guerre froide. Elles se parlent d’égal à égal. Cela n’était jamais apparu aussi nettement avant », estime la chercheuse Xu Qinhua, vice-directrice de l’Institut d’études sur la Russie, l’Europe orientale et l’Asie centrale de l’Université Renmin à Pékin.
Le sommet de Pékin s’est tenu au lendemain d’une nouvelle avancée pour l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) – qui regroupe, autour de la Chine et de la Russie, le Kazakhstan, le Kirghizistan, le Tadjikistan et l’Ouzbékistan – : l’Inde et le Pakistan ont tous deux signé, le 24 juin à Tachkent, pour le quinzième anniversaire de l’OCS, le mémorandum enclenchant leur accession à ce forum de sécurité. Plus à l’ouest, la Grande-Bretagne votait pour le « Brexit ». L’OCS est née du souci, partagé par Russes et Chinois, de stabiliserl’Asie centrale. Ses pays ne constituent pas une zone de libre-échange.
Mais, si la Chine et la Russie y poursuivent des intérêts communs, il existe des divergences et une compétition entre les deux puissances, estime Jean-Pierre Cabestan, de l’Université baptiste de Hongkong« L’OCS sert aux Chinois à faireavancer leurs intérêts en Asie centrale. Le Kirghizistan et le Tadjikistan sont passés dans l’orbite chinoise, par exemple. La Chine est donc réticente à élargirl’OCS : elle veut y garder le contrôle et un centrage sur l’Asie centrale », estime le spécialiste de la politique international chinoise. « La Russie a davantage pour stratégie de la diluer dans un ensemble plus vaste. Avec l’Inde et le Pakistan, c’est un peu une nouvelle version du triangle de Primakov [le concept d’une alliance eurasiatique entre Moscou, Pékin et Delhi formulée par le premier ministre russe en 1998] », poursuit-il.

Combiner les initiatives économiques

Russes et Chinois veulent également faire évoluer en bonne intelligence leurs initiatives économiques respectives : l’Union économique eurasiatique de M. Poutine, fondée par la Russie, la Biélorussie et le Kazakhstan en 2014, et la Ceinture des routes de la soie de Xi Jinping. Avec cette dernière, les Chinois poursuivent une stratégie d’expansion globale, non exclusive – plus de 60 pays sont concernés –, faite de flux d’investissements et d’échanges sinocentrés. Il s’agit pour les deux géants d’en combiner les avantages. « La Ceinture des routes de la soie n’est pas vue par les Russes comme une menace, mais le problème est pour eux d’en tirer les bons avantages : ils ne sont pas sûrs de ce que ça peut leur apporter. C’est là le défi », estime le chercheur chinois Jiang Yi, de l’Institut d’études sur la Russie, l’Europe orientale et l’Asie centrale à l’Académie chinoise des sciences sociales.

LE MONDE | 
Brice Pedroletti (Pékin, correspondant) 
Journaliste au Monde

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